mardi 19 juillet 2011

Premières moules...

Etre tellement loin des marées de Mer du Nord. Tellement loin des gisements de moules. Devoir attendre les camions de livraison, heureusement réguliers et généreux. Devoir attendre la marée des touristes d'un jour qui déferle sur les bord du fleuve pour assurer une consommation stable des coquillages. Comme si les moules naissaient sur les bords de la darse d'Anseremme ou dans les sables d'Hastière. Nous ne sommes pas encore en saison. On nous a obligé à consommer bien plus tôt qu'utile et raisonnable. Pourquoi vouloir nous presse avant septembre ?
Pour cuire les moules, il suffit de les placer dans une sauteuse à couvert sur feu doux, après les avoir mouillées au vin blanc. Les moules sont prêtes dès qu'elles commencent à s'ouvrir.
En attendant de les servir ou de les utiliser pour une recette, il est recommandé, juste après la cuisson, de conserver les moules dans leur jus pour empêcher qu'elles ne se déshydratent. En fonction des recettes, la quantité de moules à servir par personne varie sensiblement. En général, pour des moules servies marinières, on compte un bon kilo par personne, comme ce soir. La mytiliculture ne fût réellement lancée qu'au treizième siècle, par l'Irlandais Patrick Walton dit la toile.
Mollusque bivalve de la famille des mytilidés, la moule, le plus souvent de couleur jaune, s'abrite sous une coquille noire teintée de bleu, longue de cinq à huit centimètres. On la trouve aussi bien dans les mers froides de l'Atlantique et de la Manche que dans les eaux chaudes de la Méditerranée.
Nous connaissons toutes les habitudes de dégustation, la prise en coquille plutôt qu'en fourchette. Nous savons les éclaboussures qui viendront témoigner de notre gourmandise. Mais non… Il est trop tôt encore pour succomber au bonheur d'une franche envie de grand large. Dans un mois, nous reparlerons des moules, voulez-vous. Le repas de ce soir, sans être un régal fut une aimable mise en bouche. Sans plus.

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