Il y a chez le plus petit des ormes un beau détachement. Il se dresse avec vigueur sur son pic et ses racines libérées d'une certaine manière, ont plus de vigueur pour se fondre dans la terre. Il ne grandit que peu d'année en année. Il y a des saisons au cours desquelles je l'oublie. Je l'oublie vraiment. il a besoin de peu de soin et l'eau l'atteint à chaque pluie. Il est bien déplié, d'un port élégant et gracieux. Il me faut écrire ces mots pour me rendre compte à quel point il est présent. Il ne restera plus longtemps dehors.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
samedi 29 octobre 2011
Le plus petit des ormes.
Il y a chez le plus petit des ormes un beau détachement. Il se dresse avec vigueur sur son pic et ses racines libérées d'une certaine manière, ont plus de vigueur pour se fondre dans la terre. Il ne grandit que peu d'année en année. Il y a des saisons au cours desquelles je l'oublie. Je l'oublie vraiment. il a besoin de peu de soin et l'eau l'atteint à chaque pluie. Il est bien déplié, d'un port élégant et gracieux. Il me faut écrire ces mots pour me rendre compte à quel point il est présent. Il ne restera plus longtemps dehors.
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