Si vous parcourez de temps à autre les pages de ce livre ouvert sur mon quotidien, vous aurez remarqué que les desserts n'ont sans doute pas la place qu'ils méritent… C'est en tous cas, l'avis du papy qui pourtant a de belles raisons de se réjouir puisque ce midi, tentée et séduite par la couverture du Elle à table de la saison, je me suis aventurée sur les territoires de farine et de sucre vanillé pour un cake à l'orange bien engageant… à suivre…
Le papy s'est fait un plaisir plus qu'un devoir de trouver ce petit sachet d'amandes en poudre au milieu des villages de nulle part. La levure et les oranges non traitées. Tout y est. Impossible pour moi de faire marche arrière ce dimanche lumineux, je serai dans les odeurs de sacrés sucrés ou je ne serai pas…
Le ronronnement du four signale qu'il en est au préchauffage. je sors ces deux moules à cake qui dorment dans le four électrique du bas de la cuisinière. Un des deux servira de réceptacle. Il sera tapissé de papier sulfurisé. J'y vais. je fouette les quatre oeufs et les deux cents grammes de sucre au point d'éclaircir en jaune paille le mélange. J'ajoute la demi-livre de beurre fondu et le jus de l'orange. la plus juteuse de la saison. Farine, levure et poussière d'amandes. Je mélange avec vigueur et attention. Une pratique qui m'est étrangère même si elle doit être simple pour d'autres. Je fais glisser la pâte, en tuiles délicates, dans le moule. un vrai plaisir que de jouer avec la consistance de la préparation. Le moule est enfourné pour une petite heure. Ce sera pour un quatre-heure sous le soleil.
Je n'ai pas osé préparer, dès la première fois, le sirop d'orange qui accompagne la cuisson et qui glace la surface du gâteau. Si celui-ci goûte l'envie, je lui promets plus d'attention à l'avenir.
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