jeudi 5 juillet 2012

Promenade de seize heures vingt-six



La grosse averse qui est tombée drue et gloutonne en fin de nuit, n'a en rien apaisé la soif des tous les plants. Mais la vitalité des légumes, des salades et des choux fait plaisir à voir. Aux dernières nouvelles, les averses orageuses devraient frôler la Famenne et le Condroz mais inquiéter le sud du Hainaut puis l'Est de la Wallonie. Je préfère arroser que de laisser faire les ondées. Il faut nouer, sur elles-même, les scaroles pour un blanchiment intérieur d'une quinzaine de jours. Avant la dégustation historique d'une recette populaire, ô combien, (une de mes premières réussites : le légume réduit avant d'être noyé dans une sauce blanche…) que je me fais un plaisir de refaire de temps à autre.

Le papy, fatigué et las, ne rentre pas tard. il nous a offert un de ces gâteaux qui lui réveille le nez et le regard avant les autres sens.

Promenade de dix-huit heures quarante-quatre.
Annulée pour cause de déluge.
Il faudra , après le tonnerre et la drache, faire l'inventaire des lieux. De ce qui reste debout, de ce qui a renoncé à séduire. Je suis confiante.  L'orage gronde et le repas du soir se précise dans la casserole.  Je vous en dis tout le bien ailleurs.
Je ne suis pas déçue de la tournure des événements. Il manquait d'eau pour la pelouse qui deviendra bientôt jaune et triste. Mais, les autres légumes se réjouissent de la suite du jour.

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