La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
jeudi 16 juin 2011
Sacrilège ou pas ?
Une bolo des plus classique, des plus patiente, près de trois heures d'un délicat murmure de légers bouillons pendant la cuisson. Toujours des carottes dans la sauce, ce qui est loin d'être la règle. Il y a toujours eu dans le voisinage de nos familles ouvrières, des immigrés italiens qui se faisaient un bonheur de préparer la sauce qui accompagnait les pâtes comme chez eux, comme on la cuisait au village abandonné. Ils étaient fiers d'apporter les lourdes casseroles remplies de soleil et de patience de chez eux. Celui qui cuisait la sauce, à Velaine pour la mère du papy, y ajoutait toujours des carottes. Sacrilège ou pas, j'ai gardé la pratique.
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