La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
samedi 11 juin 2011
Salade de pâtes à l'avocat...
Le surimi ... Une mésaventure du goût... Le papy goûte, après moi, le machin de poisson terne et de faux crabe... Nous sommes décidés à ne rien concéder à ce marché du triste. Pas de bazar à poisson mais une belle petite salade qui fait vibrer les pâtes dans le plat... Les fruits et les autres. Un magnifique moment de partage frais et rare et puis, demain, l'envie de garder l'accompagnement qui traîne dans le plat, autour des tranches de longe de porc cuites dans la braise. C'est fait ou prévu... Il faudra monter la cuisson dans le carré de fer qui se fait vieux mais qui grille et dore à merveille les envies. Ce soir, il fait soudain frais avant de faire soudain froid. Je laisse s'enfuir, vers le salon et le silence, le vieux papy. Je laisse la soirée devenir simple. Je ne sais plus vraiment quel jour de l'année nous sommes aujourd'hui. J'aime ces jours qui ne ressemblent a aucun autre. J'aime ces jours qui précèdent des habitudes et qui suivent aussi des habitudes...
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