mardi 12 juillet 2011

La ferme du Champia.

Si la ferme de Jambjoûle est en bas, à fleur de rivière, il faut grimper sur les hauteurs de Chevetogne, là où il fait, en hiver, neige quand ce ne sont que frimas sur les bords de la Lesse, pour entrer dans l'impasse St Maurice et par là même dans la cour lumineuse et splendidement encombrée de mille choses inattendues. Le magasin est fermé, qu'importe Nathalie court chercher la clé.
- On doit être à onze heures à Ciney...
- Je peux revenir un autre jour...
- Non, non, pas la peine, entrez... Dans l'étable transformée, au fond de la cour d'une ferme à l'insouciance communicative, Nathalie et Jean-Marc Puissant proposent une belle gamme de produits fermiers. A vrai dire, tout ce qui est indispensable à la survie bienheureuse sur une aussi belle terre.
Si Nathalie fait le beurre et la maquée, elle récolte aussi les salades et surtout les fruits rouges (fraises et framboises, mûres et cassis). Aux derniers jours de l'été, sa passion se tourne vers les cucurbitacées. La cour de la belle ferme est alors envahie de potirons, potimarrons, pâtissons, courges, courgettes et autres coloquintes. Si le décor a lui seul vaut le détour ( ce n'est pas le papy qui me contredira, lui qui est tellement attentif aux créateurs du bord des routes), l'étal a fière allure. Les daims mangent à deux pas et pour quitter les lieux, il faut suivre un petit chemin empierré qui nous laisse dans une autre époque.

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