Les cucurbitacés, on ne connait que ça au Champia. Des potirons aux courges, des coloquintes à toutes les boules lumineuses de toutes les couleurs… Tout traîne sur le sol. Ce sont les voisins qui donnent un sacré coup de main aux fermiers et à leurs parents pour récolter, ramasser les boulets de toutes espèces. C'est que ça pèse lourd ces sacrés légumes…
Paraît que dans certains pays, c'est la nourriture de rêve pour le bétail…Ici, c'est la nourriture de rêve pour les gosses en manque de référence commerciale, le trente et un octobre. C'est beau à regarder dans la cour de la ferme en cette fin d'après-midi estivale. Je ne peux pas m'empêcher de penser à une brocante des sens devant tant de pièces lourdes qui sont autant d'objets. La vue est sollicitée, le toucher et, avec un peu d'envie, on peut imaginer la saveur des potages ou des sauces… Il y a pourtant, au bout d'un moment, une saturation, un trop plein. Je ferme les yeux pour ne plus voir. Tout ceci est bien curieux, n'est-ce-pas ?
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