Petits instants souvenirs d'une avant-soirée passée à la bonne étoile. Pas la belle, la bonne. Je me plains souvent de l'indigence des rencontres rurales. Hier, les voisins d'en face nous ont reçu pour passer un instant à mieux nous connaître. Il y a longtemps déjà que nous vivons ici mais ils sont rarement là, ce qui a différé notre rencontre. La nappe rouge est dressée au milieu de la table, le vin blanc est léger. j'ai conscience d'avoir beaucoup parlé, en confiance sans doute. La complicité de couple de nos voisins est évidente, une sagesse empressée du presque grand âge, sans doute. Nous n'avons pas encore changé le monde en le racontant mais il se pourrait que cela vienne. Nous nous quittons dans la fraîcheur de la nuit tombante.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
dimanche 25 septembre 2011
Voisinage.
Petits instants souvenirs d'une avant-soirée passée à la bonne étoile. Pas la belle, la bonne. Je me plains souvent de l'indigence des rencontres rurales. Hier, les voisins d'en face nous ont reçu pour passer un instant à mieux nous connaître. Il y a longtemps déjà que nous vivons ici mais ils sont rarement là, ce qui a différé notre rencontre. La nappe rouge est dressée au milieu de la table, le vin blanc est léger. j'ai conscience d'avoir beaucoup parlé, en confiance sans doute. La complicité de couple de nos voisins est évidente, une sagesse empressée du presque grand âge, sans doute. Nous n'avons pas encore changé le monde en le racontant mais il se pourrait que cela vienne. Nous nous quittons dans la fraîcheur de la nuit tombante.
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