J'aime bien cette photo du papy que j'ai prise dans la lumière froide de cet automne doux pourtant. Quand il a la tête vers le bas, quand il regarde devant lui, au sol, c'est qu'il n'est pas dans son assiette. Quand il n'est pas dans son assiette, ses épaules s'élargissent comme pour porter quelque chose de lourd. Il porte quelque chose de lourd parfois. Il faut alors attendre que cette lourdeur, il la dépose quelque part. Ce qu'il fait heureusement souvent…
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
samedi 29 octobre 2011
Le papy.
J'aime bien cette photo du papy que j'ai prise dans la lumière froide de cet automne doux pourtant. Quand il a la tête vers le bas, quand il regarde devant lui, au sol, c'est qu'il n'est pas dans son assiette. Quand il n'est pas dans son assiette, ses épaules s'élargissent comme pour porter quelque chose de lourd. Il porte quelque chose de lourd parfois. Il faut alors attendre que cette lourdeur, il la dépose quelque part. Ce qu'il fait heureusement souvent…
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