La viande et les légumes cuits sont au four, j'ai laissé tomber sur la préparation les champignons et les restes d'une malheureuse tomate qui a fini ainsi dans un festin. je n'ai jamais parlé des bruits de la cuisine, de l'aspiration hargneuse de la hotte qui conduit au dehors les plus infimes senteurs. Jamais rien raconté non plus du bruit de ce vaillant four qui cuit à la traditionnelle comme à la micro-onde. Qui pèse une tonne et qui rend, à la cause des repas ordinaires, des services innombrables depuis plus de vingt ans. Il est sans doute le seul à mesurer mes progrès, mes hésitations, mes réussites et mes échecs culinaires mais, beau joueur, il n'en dit rien à personne...
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
mercredi 30 novembre 2011
Parmentier de poireaux aux champignons (2).
La viande et les légumes cuits sont au four, j'ai laissé tomber sur la préparation les champignons et les restes d'une malheureuse tomate qui a fini ainsi dans un festin. je n'ai jamais parlé des bruits de la cuisine, de l'aspiration hargneuse de la hotte qui conduit au dehors les plus infimes senteurs. Jamais rien raconté non plus du bruit de ce vaillant four qui cuit à la traditionnelle comme à la micro-onde. Qui pèse une tonne et qui rend, à la cause des repas ordinaires, des services innombrables depuis plus de vingt ans. Il est sans doute le seul à mesurer mes progrès, mes hésitations, mes réussites et mes échecs culinaires mais, beau joueur, il n'en dit rien à personne...
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