Brunch.

Parfois, le temps d'un brunch. Rarement cependant. je n'ai pas l'habitude de concilier heures de sommeil réparateur et heures de repas à la sauvette. J'ai souvent des difficultés à concilier les repas solides avec le verre de jus d'orange, le chaud du petit matin et le froid du midi. Et même le salé du déjeuner avec le sucré du petit-déjeuner.

Mais voilà, les gâteries de cette période de l'année ont souvent raison de mes craintes ou de mes réserves gourmandes. Ainsi, le vin moelleux de Bordeaux ne s'attendait pas à être à pareille fête ce grand midi. Une belle mousse de canard et ses confits d'oignons à l'ardennaise, fruits rouges et au poivre rose dans le vinaigre de vin blanc. Mais encore, outre les belles tranches du pain sésame cuit dans la nuit, les autres lamelles toutes craquantes et croquantes de sel d'un jambon de pays mis à fumer, il y a tant de mois, souverain sur la table par sa taille comme par sa saveur. Le rosbif est cuit à point, salué d'une coulée de moutarde forte. Le soleil est devenu généreux et jovial.