La bouchée est la quantité de nourriture solide que l'on peut introduire en une seule fois dans la bouche, dit le dictionnaire de la toile.
Ce que cache ou veut dire : la bouchée.
Manger une bouchée, c'est se contenter de manger peu.
Pour une bouchée de pain veut dire "pour presque rien", le pain étant historiquement un produit alimentaire peu couteux et facile à se procurer.
Ne pas en perdre une bouchée veut dire ne rien en laisser échapper.
N'en faire qu'une bouchée signifie pour un aliment, le manger d'un seul coup, avec voracité ou gloutonnerie ; pour quelqu'un, le dominer facilement.
Mettre les bouchées doubles, c'est manger très vite ou, s'il s'agit d'une action, la faire deux fois plus vite qu'à l'ordinaire.
Dans la bouchée, il y a la mesure du contenant. Et la bouche du papy enfourne un plus beau volume de nourriture que la mienne. Une bouchée de victuailles crues ne s'entreprend pas de la même manière qu'une bouchée d'aliments chauds. Pour la salade, la bouche s'ouvre, prête à se désaltérer ; devant la chaleur d'une cuisson à peine terminée, la bouche s'y prendra avec prudence. Elle va souffler le frais pour tempérer le feu. Elle va patienter, le temps qu'il faudra. Brûler la bouche par une trop gourmande envie revient à hypothéquer les chances d'un repas heureux et goûteux. Quelques réflexions que m'inspirent les photos prises doucement à l'issue du récent partage d'un Parmentier de thon. Un délicieuse préparation qui consiste à superposer une couche de purée de pomme de terre, une autre d'une farce de thon, tomate, ail, échalotes et crème fraiche, une seconde couche de purée de pomme de terre et quelques copeaux de fromage mis à dorer sous le grill. Regardez seulement les volutes qui s'échappent de la nourriture.
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