Parfois le vieux roublard tourne dans la cuisine quand je n'y suis pas. il photographie tout ce qui traine sous l'oeil de son appareil. Il s'est mis en tête d'ouvrir les armoires. Il traîne ainsi dans mes petits pots, dans mes fioles.Ici, il a pris au flash un étage de l'armoire à condiments. Bien évidemment, il trahit ainsi un secret. Oui, je sais, les chips n'ont pas grand chose à faire sur la photographie. Mais, bon, j'avoue. Il m'arrive, au milieu de la nuit entre deux séries télévisées, alors que l'ours fatigué ronfle à l'étage, de grignoter une pelure de sel ou de paprika, un petit four à la mayonnaise de crabe. Mais, je ne vous ai rien dit. D'accord ?
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
jeudi 8 mars 2012
Je ne vous ai rien dit.
Parfois le vieux roublard tourne dans la cuisine quand je n'y suis pas. il photographie tout ce qui traine sous l'oeil de son appareil. Il s'est mis en tête d'ouvrir les armoires. Il traîne ainsi dans mes petits pots, dans mes fioles.Ici, il a pris au flash un étage de l'armoire à condiments. Bien évidemment, il trahit ainsi un secret. Oui, je sais, les chips n'ont pas grand chose à faire sur la photographie. Mais, bon, j'avoue. Il m'arrive, au milieu de la nuit entre deux séries télévisées, alors que l'ours fatigué ronfle à l'étage, de grignoter une pelure de sel ou de paprika, un petit four à la mayonnaise de crabe. Mais, je ne vous ai rien dit. D'accord ?
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