Marco et le papy ont joué dans la belle terre qui va me servir de potager, de jardinet de fleurs et légumes. Quand je dis jouer. Certes la terre, avant les méchantes averses de la nuit, était fine et légère, reposée depuis plusieurs années, mais elle était bien lestée de quelques blocs de béton, des restes de vieux poteaux à soutenir le linge, en béton qu'il a fallu remonter des profondeurs du sol. La bande de terre cultivée va glisser entre les plants de rhubarbe, accoudés à ce vieux pommier en espalier et le bas de la pelouse, un petit mètre de large, accessible sans effort de l'un comme de l'autre côté de la sente. Un rouleau de terre de neuf mètres. Un début. Le rouleau sera divisé en trois ou quatre (je ne sais pas encore) rectangles. J'ai commencé un relevé assez généreux des plantes à semer, des autres à planter. j'ai commencé à rêver des places utiles et des mariages complémentaires entre légumes. Les oignons à côté des carottes. J'ai commencé à dessiner l'ordonnancement des plantations. De la taille des voisins, de l'attrait du soleil ou de la gêne sans la pénombre. Ce week-end, premiers achats de graines et de plants, sélection des premiers semis.
J'ai hâte de retrouver un temps sec, ce qui n'est pas annoncé pour les prochains jours. Je ne vous ai pas encore dit que les rhubarbes sont à consommer ? Voici, déjà, fièrement posées, les deux première photos du potager.
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