mardi 22 mai 2012

Promenade de quatorze heures-vingt.


Encore une matinée et un temps de midi voilés et tristes. Une brume qui plombe la vallée. Les militaires ont enfin levé le camp.



Seuls quelques chevaux descendent au pas la rue sous les sifflements des étourneaux adultes qui nourrissent déjà leur première famille. Je taille un bout de haie pour favoriser le passage vers les carrés par les trois étroits escaliers de pierre. Les pluies féroces de ces dernières nuits ont préservé les semis et les plantations. Les pivoines explosent d'un beau mauve lumineux. Elles devraient être une vingtaine à s'ouvrir pendant le long week-end de Pentecôte. Les belles surprises viennent de la sortie de terre rigoureuse des oignons, du beau comportement des scaroles et de l'insouciance de tous les plants de choux. J'ai planté les bégonias dans les bacs de pierre à l'entrée du jardin. Vingt-six pousses roses pour ouvrir l'allée. En fin de journée, hier, entre vent léger et éclaircies, une petite grillade une brochette, une tranche de lard mariné par le petit boucher d'Haversin et une merguez dont il a le secret. Ce qu'il fallait pour se laisser aller dans un tendre abandon. Ce midi, un petit apéritif tout de frais et de sel. Des tomates cerises, un oignon jeune, un oeuf dur, un bout de pain et un vin léger.

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