Entre une averse et un coup de vent, pendant un bref instant de soleil, je quitte la cuisine qui ronronne du bruit de la hotte aspirante. La cuisson des morceaux de boeuf à la Chimay est bien entamée. Le temps de paresser au jardin. Une moiteur tropicale sans degrés superflus. Les fleurs de printemps se fatiguent à lutter contre les intempéries et se rendent à la triste réalité de leur fin. Les pivoines s'inclinent les unes après les autres. La perspective que propose le jardin quand il est regardé du sud-est est bien agréable. La vue se perd dans les bosquets de l'autre versant de la vallée. Un regard sur la bande de légumes dont je me demande toujours ce qu'elle serait si le soleil avait été, en ce début de mois de juin, de la partie. Le carré aux choux est arrogant. Une leçon pour l'an prochain. Un espacement entre les plants bien plus généreux. Toutes les tomates en bordure de l'espalier sont en fleurs. Le ciel se couvre à nouveau. Je rentre voir l'avancement de la cuisson des carbonades.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
vendredi 15 juin 2012
Promenade de dix-sept heures deux.
Entre une averse et un coup de vent, pendant un bref instant de soleil, je quitte la cuisine qui ronronne du bruit de la hotte aspirante. La cuisson des morceaux de boeuf à la Chimay est bien entamée. Le temps de paresser au jardin. Une moiteur tropicale sans degrés superflus. Les fleurs de printemps se fatiguent à lutter contre les intempéries et se rendent à la triste réalité de leur fin. Les pivoines s'inclinent les unes après les autres. La perspective que propose le jardin quand il est regardé du sud-est est bien agréable. La vue se perd dans les bosquets de l'autre versant de la vallée. Un regard sur la bande de légumes dont je me demande toujours ce qu'elle serait si le soleil avait été, en ce début de mois de juin, de la partie. Le carré aux choux est arrogant. Une leçon pour l'an prochain. Un espacement entre les plants bien plus généreux. Toutes les tomates en bordure de l'espalier sont en fleurs. Le ciel se couvre à nouveau. Je rentre voir l'avancement de la cuisson des carbonades.
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