samedi 9 juin 2012

Thaï fine.



Du filet de canard chez le thaï pédagogue, à la mode, du coeur de Namur. Pas vraiment convaincue que je finis par y gagner au change. Prix élevé et saveurs économiques. Au fil de mes commandes gastronomiques des samedis de passage chez le coiffeur, j'ai l'impression que les viandes de base de ces recettes enlevées sont d'une qualité approximative. L'assaisonnement, la sauce, le riz tiennent la route, le canard est peu goûteux et à peine rose.
Le marché provençal est conditionné par des haut-parleurs qui diffusent le chant des cigales. D'allée en allée, on déguste des biscuits secs à l'anis ou des vins du Ventoux. Un monde décalé et maladroit. De fausses vacances.
Je rentre dans la fin du jour, le temps de ramasser encore quelques feuilles de charme, tombées de la haie.

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