Peu de choses à dire pendant la promenade de seize heures cinquante. La pluie s'est lentement fatiguée, le vent n'a plus rien prouvé, les nuages se sont défilés. Un pâle rayon de soleil chatouille l'échine du chat qui s'est allongé au centre de la pelouse. Je regarde les couleurs. Pas les fleurs, ni les légumes, ni les fruits. Je regarde au dedans des couleurs de la fin de l'été. Les jaunes et les rouges sont venus faire la fête. Se mélanger et faire partage de langueur.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
jeudi 27 septembre 2012
Couleurs
Peu de choses à dire pendant la promenade de seize heures cinquante. La pluie s'est lentement fatiguée, le vent n'a plus rien prouvé, les nuages se sont défilés. Un pâle rayon de soleil chatouille l'échine du chat qui s'est allongé au centre de la pelouse. Je regarde les couleurs. Pas les fleurs, ni les légumes, ni les fruits. Je regarde au dedans des couleurs de la fin de l'été. Les jaunes et les rouges sont venus faire la fête. Se mélanger et faire partage de langueur.
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