Colette écrivait : « ma gourmandise remonte à des origines rustiques, car c’était une tourte de pain bis de douze livres, à grosse écorce, la mie d’un gris de lin, serrée, égale, fleurant le seigle frais, et une motte de beurre battu de la veille au soir, qui pleurait encore son petit lait sous le couteau, du beurre périssable, point centrifugé, du beurre pressé à la main, rance deux jours après, aussi parfumé, aussi éphémère qu’une fleur, du beurre de luxe…- Quoi, une tartine de beurre !
- Vous l’avez dit, mais parfaite. »
La cuisson de celui-ci se fait tous les deux jours. Le beurre est emballé après la traite du lundi pour arriver sur les tables des gourmands le mardi.
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