L'arbre à paroles

La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...

lundi 15 août 2011

Crumble de prunes








Publié par La notice à 16:13
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Libellés : desserts.

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Avant, il y avait ceci...

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Laisser faire le temps

Laisser faire le temps
Je regarde faire le temps. Il m'éloigne d'elle et de sa fille. De ma fille et de sa fille. Pas vraiment certaine que j'en sois éloignée de ces femmes, l'une accomplie ou l'autre en devenir. Je me demande souvent comment nous pouvons faire le mélange de nous. Je me dis souvent que nous n'allons pas trouver le même monde au bout de notre course. Je sais qu'elles seront fortes et lucides. Puissent-elles être sensibles et tendres... Pour le plus jeune, j'ai les espoirs les plus fous. Qu'il se défie des excès mais pas trop… Il est le plus attentionné des hommes de ma cour…

La famille...

La famille...
Quand je m'habitue à regarder la fratrie, je vois les adultes qui se souviennent d'avoir été enfants et les enfants qui se croient déjà adultes… Chacun dispute à l'autre le droit d'être magnifique et heureux. C'est un sacré beau moment...

Il y a mes trésors. Ma grande femme. j'ai renoncé à l'appeler ma grande fille puisque ma petite fille est devenue ma grande fille. Vous me suivez. Du haut de son adolescence, elle commence a regarder le monde d'un autre oeil. Ma grande femme, elle, s'accroche et se bat. Elle fait ça avec intelligences et doutes. Toutes les intelligences mais aussi tous les doutes. Nous sommes tellement différentes mais toutefois tellement complices. Je nous confesse pourtant une attraction commune pour les blancs de Loire. Les zommes de ma vie ont la tchatche, ils baragouinent et pérorent. Mais si l'un nage comme un dauphin, l'autre fait grimper le niveau de l'eau quand il s'y plonge. Les zommes de ma vie sont merveilleux quand ils parlent pour ne rien dire. Alors, je les adore.

Les petits arbres...

Les petits arbres...
Ma passion pour les petits arbres remonte à plus de vingt ans. Un de ces jours où je me suis prise de passion pour un petit érable pourpre, celui-là même qui aujourd'hui, parade majestueux dans la petite allée aux arbres à l'arrière de la maison. Les autres sont venus comme des amants ou des amis. Je les aime tous. Je les caresse, les cajole, je leur parle la vie, de ma vie, de la leur. Je les embrasse parfois délicatement.

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