J'aime ces nouvelles mesures de cuisine lointaine. Je suis heureuse de regarder les remarques et les ajouts sur le carnet qui propose la recette. Je me demande si je suis encore capable de ne faire que ce qui est proposé. Je crois que je suis simplement capable de cuisiner ce qui est dans mes envies les plus nouvelles et les plus précieuses. Il a fait un sale temps aujourd'hui. Avec du noir dans les nuages. Les linguines cuisent en blanc et les tranches légères de saumon fumé sont douces.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
mardi 23 août 2011
Linguines au saumon fumé.
Envie de dire et d'écrire que ces mots ordinaires d'une recette ordinaire sont pourtant maladroits et négociables.J'ai corrigé la recette en remplaçant les ingrédients en boite par des ingrédients frais. La purée de tomate par les dés de tomate fraiche. Le persil pour une ciboulette hors de saison. J'ai ajouté, ce qui n'était pas prévu, l'ail et l'échalote au vin blanc léger. Pas plus que n'était prévu le citron vert. J'ai renoncé à tout mélanger pour faire la différence entre le chaud des pâtes et le frais du saumon. Le repas est parfait. Superbement inattendu.
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