dimanche 16 octobre 2011

Les restes...



Les restes. J'ai déjà dit le bonheur des repas qui ne veulent rien apporter d'autre, dans l'assiette, que ce qui a été apporté la veille, dans la brûlure, la chaleur,l'urgence et la maladresse mais que le temps a repositionné. Le service d'un plat, refroidi d'abord et réchauffé ensuite, n'a rien à voir avec celui livré en première tablée. Ce midi, j'ai juste découpé le pain de viande d'hier, quelques dernières tomates d'hier, une belle salade d'aujourd'hui, quelques oeufs durs d'hier, du jambon braisé d'aujourd'hui, des cornes d'hier et la faim d'aujourd'hui. Un repas d'une simplicité banale qui se transforme en pique-nique narquois… Un repas arrosé d'un petit Corbières. D'un petit café, en ce qui me concerne.


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