Les restes. J'ai déjà dit le bonheur des repas qui ne veulent rien apporter d'autre, dans l'assiette, que ce qui a été apporté la veille, dans la brûlure, la chaleur,l'urgence et la maladresse mais que le temps a repositionné. Le service d'un plat, refroidi d'abord et réchauffé ensuite, n'a rien à voir avec celui livré en première tablée. Ce midi, j'ai juste découpé le pain de viande d'hier, quelques dernières tomates d'hier, une belle salade d'aujourd'hui, quelques oeufs durs d'hier, du jambon braisé d'aujourd'hui, des cornes d'hier et la faim d'aujourd'hui. Un repas d'une simplicité banale qui se transforme en pique-nique narquois… Un repas arrosé d'un petit Corbières. D'un petit café, en ce qui me concerne.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
dimanche 16 octobre 2011
Les restes...
Les restes. J'ai déjà dit le bonheur des repas qui ne veulent rien apporter d'autre, dans l'assiette, que ce qui a été apporté la veille, dans la brûlure, la chaleur,l'urgence et la maladresse mais que le temps a repositionné. Le service d'un plat, refroidi d'abord et réchauffé ensuite, n'a rien à voir avec celui livré en première tablée. Ce midi, j'ai juste découpé le pain de viande d'hier, quelques dernières tomates d'hier, une belle salade d'aujourd'hui, quelques oeufs durs d'hier, du jambon braisé d'aujourd'hui, des cornes d'hier et la faim d'aujourd'hui. Un repas d'une simplicité banale qui se transforme en pique-nique narquois… Un repas arrosé d'un petit Corbières. D'un petit café, en ce qui me concerne.
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