A faire maintenant. Eplucher les carottes et les râper, éplucher l'ail.
Retirer les pédoncules et les graines des poivrons. Mixer en purée le tout, puis réserver au frais.J'ai l'impression que , sans vraiment le vouloir, cette recette va demander bien de l'attention. Laver rapidement les champignons entiers, puis couper les queues au ras des têtes.
Couper la viande en gros dés, peler et émincer les oignons. Je ne compte pas le temps déjà passé puisque les dés de boeuf sont superbes.
Dans une grande cocotte sur feu vif, faire chauffer le beurre. Lorsqu'il est brûlant, jeter la viande et bien la faire revenir sur toutes ses faces pendant une dizaine de minutes. Saupoudrer de sucre, remuer sans cesse pour caraméliser la viande. Ajouter le vinaigre jusqu'à ce qu'il se réduise complètement, toujours sur feu vif. Je ne dis rien des arômes. Chaque partie du repas qui vient à son meilleur libère une saveur, un parfum.
Ajouter la farine et la faire roussir légèrement en remuant sans cesse. Ajouter les oignons, les lardons et les champignons, continuer à mélanger pour faire dorer le tout. La préparation a gagné en pourpre, en rougeur.
Ajouter petit à petit le vin blanc puis le cognac, la sauce doit commencer à prendre une bonne texture. Envie d'arrêter ici la cuisson tant l'ivresse vient des senteurs. Mais ce serait sacrilège. je poursuis. Ajouter alors la purée poivrons-carottes, le concentré de tomates, les épices et les herbes; saler et poivrer. Il faut choisir entre faire la soupe ou laisser réduire.
Couvrir et laisser mijoter la durée d'un match de foot avec des arrêts de jeu, en surveillant la cuisson et en remuant de temps en temps. Servir le goulache bien chaud, accompagné d'un riz ferme qui va se charger de conter fleurette à la sauce superbement épicée. Un régal. Si j'en crois les livres de recettes, celle-ci se nomme "Goulache papy". Je ne sais pourquoi mais cela fait bien sourire le mien de papy qui apprécie.
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