samedi 12 novembre 2011

Kaki





Le terme kaki, dit le dictionnaire de la toile, a été emprunté au japonais kaki no ki. La première description botanique de l'arbre est l'œuvre d'un collaborateur et ancien élève de Linné, Carl Peter Thunberg, qui séjourna au Japon en 1775-1776. Les Européens ont pris connaissance de ce fruit au XVIIe siècle. Originaire de l'est de la Chine, et fruit national du Japon et de la Corée, on le cultive aussi au Brésil au Viêt Nam, à Taïwan, au Liban, en Iran, en Israël, en Italie, en Espagne, aux États-Unis, et même dans le Midi de la France et en Afrique du Nord. Les deux variétés japonaises les plus connues sont le hachiya et le fuyu. L'arbre mesure de 5 à 10 mètres de haut. Ses feuilles sont simples, larges, ovales et alternes, de couleur verte rougissante à l'automne. Ses fleurs, blanches, jaunâtres ou verdâtres, sont en bouquet sur les mâles et solitaires sur les femelles. Le fruit, de la grosseur d'une tomate, est d'une teinte orangée, avec une peau translucide à maturité. Le kaki est un fruit climactérique dont la maturation peut être contrôlée après la cueillette mais il est préférable de le cueillir à complète maturité, presque blet. Celui qui murit encore sur la table est originaire d'Israël et est, sans doute, (je le goûterai dans deux jours comme l'a recommandé le maraîcher des quatre vents) traîté et, sans doute, comestibles même avant blettissement. Je peux, paraît)il, le croquer comme une pomme. Mais malheureusement pour les amateurs, ces fruits adaptés aux marchés modernes n'ont alors plus rien à voir avec le kaki : ils ont moins de goût et n'ont bien sûr plus cette texture douce et fondante caractéristique du kaki des variétés anciennes, qui se mangent plutôt à la petite cuillère. me restent trois jours à patienter avant de goûter à cette saveur inconnue. Je vous dirai.

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