La dernière de l'année dans le village presque désert encore, plongé dans l'obscurité déjà mais dont on sent que quelques maisons vont ouvrir portes et tables pour la fête tant les préparatifs sont affairés. Les guirlandes sont, comme chaque année, bien présentes. Je tourne aux abords de l'église, encore ouverte pour quelques minutes. Plus de chiens et de chats que d'humain. Un petit crachin donne de quoi se plaindre à deux vielles femmes que je salue doucement. Les voitures de l'hôtel se vident de leurs valises et le Saint-Hadelin attends ses hôtes, les tables rangées, garnies d'un nappage gris et blanc, encore impeccable. Une année qui se vide...
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
samedi 31 décembre 2011
Promenade de dix-sept heures trente-quatre.
La dernière de l'année dans le village presque désert encore, plongé dans l'obscurité déjà mais dont on sent que quelques maisons vont ouvrir portes et tables pour la fête tant les préparatifs sont affairés. Les guirlandes sont, comme chaque année, bien présentes. Je tourne aux abords de l'église, encore ouverte pour quelques minutes. Plus de chiens et de chats que d'humain. Un petit crachin donne de quoi se plaindre à deux vielles femmes que je salue doucement. Les voitures de l'hôtel se vident de leurs valises et le Saint-Hadelin attends ses hôtes, les tables rangées, garnies d'un nappage gris et blanc, encore impeccable. Une année qui se vide...
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