mercredi 25 janvier 2012

Blanc et noir.

Je vais souvent me promener du côté du site "Boire et Manger, quelle histoire !" Jamais déçue par les avis de Ségolène qui partage avec moi un goût du vin discret mais rare et du bien goûter. Je suis bien surprise de lire qu'un érudit belge, Raymond Buren, a mis en pages une histoire du boudin. Penchez-vous avec moi sur ceci…

" Pas d'interdits, le sang c'est la vie, il fut la base de l'alimentation des populations primitives et l'on comprend pourquoi notre médecine démontre sa phénoménale richesse en fer, indispensable à nos organismes plus ou moins anémiés. Une ration de boudin noir par semaine permettrait de prévenir efficacement de nombreuses carences en fer, lequel est, au surplus avec le lait, une source essentielle de vitamine, "vitamine du cerveau et du corps". Raymond le belge donne l' équilibre parfait : un kilo de sang, un de gorge et un d'oignons. Il traite ensuite des six étapes et composants indispensables : d' abord le sang frais et sain, la graisse et l'importance du choix du collier ou de la gorge de porc pour l'accompagner. Puis les oignons qui doivent être de préférence rouges et fondus préalablement dans le saindoux avant d'être mélangés à la viande et au sang en compagnie de l'assaisonnement indispensable : le sel et la sarriette qui rend le plat plus digeste. Pour finir, deux éléments à ne pas négliger : la qualité du boyau et la cuisson dans un bon bouillon fait d'eau où nagent des légumes.
Un coup d'oeil, recettes à l'appui, sur les nombreuses manières de faire et d'aborder le boudin chez nous. Dans le Hainaut, en Pays Noir, à Liège et sans le pays de Herve, dans le Brabant-Wallon et son boudin vert, dans les Ardennes avec la recette de Paliseul. Une découverte des ardeurs. Je ne pensais pas trouver tant d'interlocuteurs dans la confection du boudin.

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