Pendant quelques temps, les derniers jours ordinaires, depuis des heures, les plats se succèdent mais il n'y a rien à dire sur ce qui arrive au moment du dessert ou de l'entrée. Quand je dois penser aux choses importantes, quand je dois réfléchir aux restes des douceurs et des saveurs, je n'ai pas grand chose à dire. Quelques recettes, quelques rasades, quelques croûtes, quelques fruits. Je ne dois pas laisser faire l'habitude. Je laisse quelques photographies du papy, sans conviction. Un beau Côte du Rhône, un Parmentier inattendu et insolent, un tartare barbare, un plat frais et froid qui fait du midi une envie de tomate et de crabe. Je vais chercher ailleurs des envies de bonheur.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
mercredi 25 janvier 2012
Quelques temps.
Pendant quelques temps, les derniers jours ordinaires, depuis des heures, les plats se succèdent mais il n'y a rien à dire sur ce qui arrive au moment du dessert ou de l'entrée. Quand je dois penser aux choses importantes, quand je dois réfléchir aux restes des douceurs et des saveurs, je n'ai pas grand chose à dire. Quelques recettes, quelques rasades, quelques croûtes, quelques fruits. Je ne dois pas laisser faire l'habitude. Je laisse quelques photographies du papy, sans conviction. Un beau Côte du Rhône, un Parmentier inattendu et insolent, un tartare barbare, un plat frais et froid qui fait du midi une envie de tomate et de crabe. Je vais chercher ailleurs des envies de bonheur.
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