samedi 21 janvier 2012

Lisbeth.

Un samedi de mise en forme. Passage chez le coiffeur. Un rendez-vous d'habitude et de patience. Pendant que je me fais papouiller le crâne, le papy s'occupe de me trouver la toque ou le chapeau qui me tombera sur la tête pour me protéger de l'hiver, tout relatif jusqu'aujourd'hui. Il se perd à chercher des chemises et des pulls. il fait, bien mieux que moi, les soldes d'hiver. Je le retrouve épuisé après deux heures, mais parfaitement en ordre d'achats. Il s'étonne, quand nous sommes à Namur, de la foule qui trainaille dans les rue de la ville.
Une foule qui liquide ses envies de derniers caprices. Il a croisé des gens aussi vieux que lui qu'il a l'impression de connaître, à qui il a dit bonjour en souriant mais dont il ne peut rien dire de plus et surement pas leur identité. Il m'arrive aussi d'oublier qui sont ceux qui marchent à mes côtés, dans mes pas. Nous avons fait des photographies amusantes ce soir. Je me suis trouvée enjouée. Le papy n'en veut pas de Millénium, il se retire pour lire. Moi, j'ai rendez-vous avec la démesure de Lisbeth. 

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