Une petite soirée, sous la pluie. Le papy qui tire quelques heures de fatigue en plus et cette envie de se reposer, de laisser faire les choses, va chercher les victuailles pour le reste de la semaine. Des pommes de terre, les dernières carottes, de petits navets insouciants, de gros oignons et des échalotes. Pas d'oeufs mais quelques chicons. Je pense aux pâtes, les Barilla Cinq, de ce soir, à celles vite préparées d'hier. Je pense que parfois, il ne faut pas "faire la cuisine" mais juste "à manger".
Ma chérie appelle de son pays. Elle prépare une tomate farcie pour elle et son homme. C'est bien de la savoir faire ce qu'elle sait bien faire. Encore que, je la sais capable de faire le meilleur. Il est une époque où c'est elle, avec son âge tendre, qui m'a montré le chemin des fourneaux. C'est elle encore qui sait comment on jette, avec succès, le vinaigre balsamique sur l'assiette pour rehausser la saveur d'une fadeur, comment on ajoute de la folie à la sagesse. Le papy est persuadé, qu'un soir, elle va se savoir superbe aux préparations rares et qu'alors, sera venu le temps du goût. Ce qu'elle devra transmettre à Loulou et Milo. Ceux-la seront gourmands. Parfois, le papy est virulent. Il ne veut rien entendre. Parfois, j'aime quand il a raison.
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