Faire griller les pignons de pin à feu doux dans une poêle sèche dont le fond est anti-adhésif. Mélanger tous les ingrédients, une bonne grosse livre de haché préparé auquel on fait cadeau d'origan, de chapelure, de pignons de pin donc, de basilic frais, d'un oeuf, d'olives noires.
Mélanger, je vous demande, il faut que la préparation colle dans le moule. Quarante-cinq minutes dans un four à belle température. Une purée de pommes de terre et des salades coupées qui se chamaillent avec des fils de betterave. Nous devisons, avec le papy, de l'heure des repas qui précède celle du coucher. Ces derniers jours, il s'absente vite et j'avoue que je n'ai pas tardé à le rejoindre. Dormir à partir de neuf heures jusqu'au petit jour. Retrouver plus de forces et de vitalité. Devoir constater pourtant que les gelées sont encore bien blanches.
Je parle peu des voisins. Pour cause, ils sont souvent éloignés de leur habitation. Ils second-résidencent. Ils reviennent sur la fin du vendredi pour partir sur la fin du dimanche. Ils ont peu de chance d'entendre le merle. Ils connaissent mieux les tables des petits restaurants locaux que les parasites de leur jardin. Les seuls voisins appliqués sont les flamands de l'hôtel tout proche. Ils n'arrêtent pas de scier, de clouer, de colorer, de parfaire l'hôtel qu'ils offrent à la curiosité des visiteurs.
Ils relèvent parfaitement le défi de leur vie.
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