Pas de promenade de huit-heures quarante-trois. Et pour cause, la pluie est intense et épaisse, froide et bruyante. Elle s'écrase sur la margelle, elle transperce les haies avec le bruit des balles. J'exagère à peine. Les légumes achetés il y a quelques jours doivent s'interroger sur l'origine et le pourquoi de cette douche permanente. Il se referment sur eux mêmes. Les oignons attendent sagement d'être enfoncés en terre. Mais comment sera la terre quand la pluie cessera, grasse et collante, fatiguée et lasse. Il faudra encore attendre. D'ici, je peux juste apercevoir quelques fleurs du proche parterre. Les pivoines grandissent et gonflent. Je suis à l'abri. A l'abri et triste.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
dimanche 6 mai 2012
Promenade de huit heures quarante-trois.
Pas de promenade de huit-heures quarante-trois. Et pour cause, la pluie est intense et épaisse, froide et bruyante. Elle s'écrase sur la margelle, elle transperce les haies avec le bruit des balles. J'exagère à peine. Les légumes achetés il y a quelques jours doivent s'interroger sur l'origine et le pourquoi de cette douche permanente. Il se referment sur eux mêmes. Les oignons attendent sagement d'être enfoncés en terre. Mais comment sera la terre quand la pluie cessera, grasse et collante, fatiguée et lasse. Il faudra encore attendre. D'ici, je peux juste apercevoir quelques fleurs du proche parterre. Les pivoines grandissent et gonflent. Je suis à l'abri. A l'abri et triste.
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