Les pas conduisent à chaque fois au dessus de la colline du sud-est. Celle qui va râper le dessus de la plaine pendant quelques kilomètres avant de longer Conneux et plonger sur Chevetogne et la Famenne, soudain. En hiver, compter d'un coup d'un seul, trois degrés de moins et la neige assurée alors qu'on annonce bourrasque ici.
Sur le dessus des champs, le vent est solide en toute saison, dès qu'il se met à souffler. Aujourd'hui encore les nuages ont mis le grand braquet. Ils traversent le ciel à belle vitesse. La fauche tardive du bord des chemins est effectuée depuis quelques jours maintenant. Les fleurs qui restent debout doivent leur salut à un éloignement de la route ou la proximité d'un chemin forestier ou d'une butte. C'est un dimanche d'été. Le premier de juillet, le premier de cette période lente, reposée sur elle-même.
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