Il ne cesse de pleuvoir depuis tant de jours et portant, les tomates sont toujours protégées du mildiou, ce qui tient du miracle. Pas ou peu de soleil pour venir gonfler les fruits. Pire, hier, dans le vent d'une averse du petit matin, un plant porteur d'une dizaine de fruits s'est couché. Dématage, dirait-on en mer. Cassé son tuteur et brisé son plant. J'ai ramassé les fruits verts pour espérer les voir dorer sous l'éventuel soleil du grenier. Les autres plants s'en trouvent du coût favorisés puisque mieux exposés aux éventuels (toujours) rayons du soleil.
L'aventure, commencée en mai, de ces carrés potagers est bien agréable. Les résultats, dès maintenant, alors que la saison n'en est pas encore à son terme, sont encourageants. Inattendus, à vrai dire. Le céleri, haut et généreux, a déjà bien réveillé les moules. La poirée est a mélangé ses ardeurs avec les pommes de terre dans des "djoutes" typiques. Les scaroles et la béchamel, un classique bien revisité. Les laitues, rouges ou bien tournées ont accompagné les grillades et les pâtes. Les condimentaires ont été sollicitées pour chaque repas avec bonheur. Reste à attendre les haricots dont les "beurres" ont une bien belle allure, les carottes rares mais fortes, les oignons, les courgettes, les piments bien enlevés déjà et ces autres salades, laitues qui vont, repiquées entre les lignes, de la couleur encore aux plantations.
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