Ce qu'en dit la toile. Le rollmops est un mot allemand qui vient de rollen (enrouler) et mops (carlin). C'est un filet de hareng mariné, pour un minimum de trois jours, dans une sauce contenant de l'eau, du vinaigre blanc, du sel, un peu de sucre ou autre agent adoucissant, de l'oignon, du poivre et de la moutarde et parfois un peu de vin blanc. Les filets sont ensuite enroulés autour d'un oignon, d'un cornichon vinaigré ou de la choucroute. Une ou deux petites piques en bois plantées dans le rollmops servent à le maintenir enroulé. Les rollmops s'achètent en général « prêt-à-manger », dans des boîtes cylindriques, des bocaux ou à la poissonnerie.
Les rollmops peuvent être consommés froids, sans les dérouler, ou chauds sur du pain. Après ouverture de la boîte, ils peuvent être conservés deux ou trois semaines au frais. Le rapport que le rollmops entretient avec notre culture populaire est à la lisière entre la fête terminée dans l'excès des boissons alcoolisées et l'obligation de travailler, le jour qui suit. Quand on s'amuse bien, on travaille bien… disait, à l'époque, l'ensemble de la classe ouvrière. J'ai vu mon père se défaire de l'excès d'alcool par cette forme de pénitence qu'est l'absorption de ce poisson poison. Aujourd'hui, la culture est restée en bouche et le papy adore se coltiner, avec ou sans alcool, avec le hareng.
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