La gelée de ce matin a, comme cela était prévu, laissé une place au soleil. Même dépourvu de calories, l'astre apporte aux paysages la lumière qu'ils veulent encore. La haie vient de laisser filer ses feuilles les plus valeureuses et découvre quelques nids d'oiseaux. Les abutilons vont remonter au grenier même si je les sors encore pour des journées au soleil après les avoir laissé dormir à l'intérieur. Nous sommes restés longtemps dans le soleil le regard perdu dans le ciel bleu. Un héron est passé à la verticale. Il a plongé vers la fontaine. Les bonsaï, à l'exception du grand orme ont tous perdu leur ombrelle de feuilles. L'automne est là. Il reste une seule pomme accrochée au pommier. La dernière. La pomme de la Toussaint.
La somme des petits instants, le lien ténu, le regard tendre, l'attention. Les envies de bien manger ou goûter simplement, curieusement. Le devoir d'élever et d'aimer. La vie dans les arbres. Les petits arbres. La vie dans le potager et les parterres. Le relevé tendre et complice de mes petits penchants, de mes habitudes, de mes petites inquiétudes et de mes grandes faims...
dimanche 28 octobre 2012
Promenade d'hier, à seize heures huit.
La gelée de ce matin a, comme cela était prévu, laissé une place au soleil. Même dépourvu de calories, l'astre apporte aux paysages la lumière qu'ils veulent encore. La haie vient de laisser filer ses feuilles les plus valeureuses et découvre quelques nids d'oiseaux. Les abutilons vont remonter au grenier même si je les sors encore pour des journées au soleil après les avoir laissé dormir à l'intérieur. Nous sommes restés longtemps dans le soleil le regard perdu dans le ciel bleu. Un héron est passé à la verticale. Il a plongé vers la fontaine. Les bonsaï, à l'exception du grand orme ont tous perdu leur ombrelle de feuilles. L'automne est là. Il reste une seule pomme accrochée au pommier. La dernière. La pomme de la Toussaint.
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